Le conseil général va s’appuyer sur le plan du ministre des Travaux publics Freycinet (accès à tous les français au chemin de fer). Pour des raisons d’économie, la voie sera métrique (1 m d’écartement entre les rails, contre 1,435 m pour les « grands » trains) permettant ainsi d’utiliser des matériels roulants plus légers que ceux des « grands » réseaux. Avec une voie ayant des rampes plus importantes et des courbes plus "serrées".
De 1849 à 1880, en Maine-et-Loire, des lignes «d’intérêt général» sont ouvertes par les différentes grandes compagnies de chemin de fer et par l’administration des Chemins de fer de l’État. Ce maillage, pourtant important, laisse à l’écart des régions rurales. Le conseil général du Maine-et-Loire va faire étudier et construire un réseau départemental qui va desservir ces zones oubliées.

Chantier de construction vers 1908 (ligne Angers-Candé)
Avant la Grande Guerre, des extensions vers Clisson, la Chapelle-Glain
(Loire-Inférieure), et Saint-Michel-de-Feins (Mayenne), étaient prévues.
Elles ne furent jamais réalisées.
Les gares sont reliées par une voie unique, les croisements se font dans les gares qui possédent plusieurs voies dotées d’aiguillages. La gestion du réseau est confiée à la Société des Chemins de fer de l’Anjou jusqu’en 1928. Ensuite c’est la Société Générale des Chemins de fer économiques qui prend le relai.
La vitesse, dite "commerciale", des convois vapeur était de 15 km/h...
Les gares sont reliées par une voie unique, les croisements se font dans les gares qui possédent plusieurs voies dotées d’aiguillages. La gestion du réseau est confiée à la Société des Chemins de fer de l’Anjou jusqu’en 1928. Ensuite c’est la Société Générale des Chemins de fer économiques qui prend le relai.
La vitesse, dite "commerciale", des convois vapeur était de 15 km/h...
Dates d’ouverture des différentes lignes :
1893 : Angers - Baugé - Noyant-Méon
1896 : Cholet - Vihiers - Saumur
1899 : Beaupréau - Nantes ; Beaupréau - Cholet ; Beaupréau - Chalonnes
1900 : Chalonnes - La Possonnière (Passage de La Loire au pont de l’Alleu)
1909 : Angers - Candé
1910 : Saint-Jean-de-Linières - La Possonnière (jonction des réseaux nord et sud)
On remarque qu’une ligne pénètre, sur 30 km, en Loire-Inférieure (qui deviendra « Atlantique » plus tard).
Les usagers appelleront ce chemin de fer départemental : le Petit train de l’Anjou ou encore le Petit Anjou. 317 km de voies métriques furent ainsi installés.
1893 : Angers - Baugé - Noyant-Méon
1896 : Cholet - Vihiers - Saumur
1899 : Beaupréau - Nantes ; Beaupréau - Cholet ; Beaupréau - Chalonnes
1900 : Chalonnes - La Possonnière (Passage de La Loire au pont de l’Alleu)
1909 : Angers - Candé
1910 : Saint-Jean-de-Linières - La Possonnière (jonction des réseaux nord et sud)
On remarque qu’une ligne pénètre, sur 30 km, en Loire-Inférieure (qui deviendra « Atlantique » plus tard).
Les usagers appelleront ce chemin de fer départemental : le Petit train de l’Anjou ou encore le Petit Anjou. 317 km de voies métriques furent ainsi installés.

Au premier plan, la gare du Petit Anjou à Angers-Saint-Laud en 1910. Au fond, on distingue les bâtiments de la compagnie du Paris-Orléans.

Les ouvriers viennent de terminer l'une des piles du pont de Pruniers.
On marque l'évènement !

Une locomotive Blanc-Misseron arrive en gare de Nantes-Anjou, en tête d'un train de marchandises.

Vers 1924, le réseau fait l'acquisition d'autorails De Dion Bouton. Il s'agissait d'améliorer le service voyageurs.
En effet, la rareté de l’essence et des pneumatiques laisse les automobiles au garage et de plus les restrictions alimentaires imposées par l’occupant obligent les citadins à se ravitailler à la campagne. Mais pas de reconnaissance, en 1947-1948, tout s’arrête. Le réseau est démantelé.
Suite à la concurrence de la route, le déficit apparait en 1930 et se maintient par la suite. En 1939, la décision est prise de fermer le réseau. La guerre 1939-1945 va donner un sursis au petit train et lui permettre de rendre de grands services à la population.